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les tribulations de LillyBellule et Khan
17 septembre 2011

test sur chemin

bien,

déjà l'allemande à reçu son top case et ses pare-cylindres

nous voila au guidon de deux trails "tout chemin" et mis à part notre escapade en roumanie, bulgarie et albanie,

notre expérience des pistes s'arrête là.

La mission de ce samedi est de rechercher des petits chemins aux environs pour s'entrainer sur des surfaces diverses et beaucoup moins stable que l'asphalte.

Nous partons donc dans le nord de la région parisienne pour une ballade nostalgique de mes jeunes années.

les chemins sur lesquels j'ai pédalé sur mon vtt sont maintenant fermés à tous véhicules à moteur. donc nous partons encore plus au nord (et toujours en pélerinage) vers la forêt de compiègne.

Arrêt obligatoire devant mon lycée-internat à compiègne où j'ai passé 3 belles années,

 

DSC00041

puis petite promenade en fôret avec arrêt à pierrefonds pour déguster une bonne glace italienne.

 

encore une belle journée sans chemin à arpenter

 

 

 

 

 

Dimanche en allant faire quelques courses à moins de 10 km de la maison, des entrées de petits chemins nous ouvrent les bras. Ni une ni deux, on rentre la fox et on ressort nos "VTT" ayant pris soin de passer par la case : habillage du pantalon coqué et des bottes. On rigole pas avec la sécurité.

Bref, nous repartons avec un imprim'écran dans la poche pour visionner notre parcours "chemins agricoles"

6 km seulement mais c'est déjà ça et en région parisienne c'est inespéré.

le 1er kilomètre est un chemin carrossable avec des gros graviers très stables. Nous croisons un piéton qui nous explique que le chemin est praticable mais qu'il va falloir tourner 100 m plus loin pour retourner à la civilisation...

Un panneau se profile. Hélas tellement tagué qu'il nous est impossible de savoir si on peut l'emprunter ou non.

Nous continuons à avancer. 

Une intersection, à gauche la civilisation, en façe une montée occupée par deux cavalières : chemin creux, 2 rails creusés entre les touffes d'herbes grasses. Nous prenons l'option de les suivre. Doucement, nous arrivons à leur hauteur, les chevaux redressent les naseaux, elles ont garé leurs montures et nous font signe de passer. Nous les remercions et maintenant le chemin redescend vers la vallée.

je navigue entre le rail de droite et le rail de gauche en fonction de l'étroitesse du sillon et Philippe fait de même devant moi : pendant qu'il manœuvre la roue avant vers le sillon de gauche, sa roue arrière choisi le rail de droite. Elle dépasse même la roue avant, la moto se couche alors sur le flan gauche. Voila la triple black baptisée ! Philippe debout coupe le circuit. Puis nous relevons le monstre. Il nous a fallut beaucoup d'énergie pour la sortir du sillon elle glissait encore par l'arrière. Ouf tout va bien. elle est à nouveau à la verticale. Un rapide tour du propriétaire nous rassure. Rien à signaler à part une légère rayure sous la barre des pare-cylindre. Nous reprenons notre petite virée. Le chemin en herbe redevient une piste (type Roumanie) puis nous rentrons dans le petit village et retrouvons le bitume. Mais que nenni nous ne désarmons pas et reprenons par la gauche dans une impasse à l'aide de notre carte imprim'écran ou se dessine un nouveau chemin. Pas de panneau, pas de barrière, alors gazzz.

Nous croisons quelques piétons. Le chemin plonge maintenant à travers une frondaison de noisetiers et d'aubépines. De gros cailloux jonchent la terre. Aucun véhicule ne peut passer par ici, vu la faible largeur de la voie et l'encombrement des cailloux au sol. On dirait le lit d'un torrent de montagne à sec.

Je laisse Philippe descendre seul, pendant que je reste médusée en haut de la butte. Il croise un couple avec un chien. Il me parle tout en progressant. Je préfère qu'il soit tout en bas avant de m'élancer à mon tour.

Je laisse la gravité faire le travail moteur et je ne m'occupe que de la direction à faire prendre à ma roue avant. Je rejoins Philippe dans le bas du chemin. Même si je suis maintenant sur une surface plane, le pire est à venir. La fin du chemin est recouvert de gros cailloux ressemblant à des gravillons de 10 cm de côté avec des arrêtes bien saillantes : rien à voir avec les galets ronds.... Une fois encore mon maître passe devant pour montrer à son élève la technique de franchissement : debout sur les cales pied, en gardant un filet de gaz il faut avancer en regardant bien loin devant soi.

L’obstacle est franchi, je suis trempée bien qu'un certain sentiment de fierté m'envahi. On passe vraiment partout maintenant... ne restent que la boue, le sable, les passages à gué....

 

 

 

 

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