J7 - Rendez vous à Volgograd
C’est en demandant une carte de la ville à la réception, que nous avons rencontré Araï. Il dirige cet hôtel dans Volgograd. Araï est arménien. Pour se faire comprendre il fait appel à l’un de ses employés qui balbutie en anglais. Ne pouvant satisfaire notre demande, il nous propose immédiatement de nous organiser et de nous offrir une excursion en taxi pour le lendemain.
Il ordonne à son serveur d’aller nous chercher des verres pour trinquer ! Pour le remercier Philippe saute sur l’occasion pour alléger nos chargements et lui offre une mignonette de Ricard qu’il boit timidement… pur bien sûr. Il nous avoue ensuite ne pas apprécier les alcools sucrés. (Arménien) Philippe lui offre maintenant une autre fiole de calva. Très vite Araï nous invite à sa table, et toute une armée de petites serveuses s’affairent selon les ordres du patron. Nous comprenons qu’il souhaite nous offrir à manger. Nous tentons d’expliquer à notre hôte que nous ne désirons pas diner ici. Des amis viennent nous chercher ce soir.
Il semble avoir compris mais il continue à dispenser ses ordres et nous voici à trinquer avec notre 2eme verre de cognac devant notre assiette remplie de fromage de sa propre fabrication d’herbe fraiches, de tomates, de concombres et de pain tout juste sorti du four. Viennent ensuite les grillades avec un 3eme cognac… avec l’aide de l’interprète nous réitérons notre refus de diner ce soir tout en faisant honneur aux zakouskis, nos amis vont arrivés mais demain soir ce sera avec plaisir que nous dinerons avec lui. Après une conversation téléphonique en français avec sa nièce il admet enfin et nous annonce nous préparer pour demain soir le repas national russe rdv est pris pour 20H00.
Cet hiver, j’ai demandé de l’aide sur un site de couchsurfing pour acheter nos pneus dans Volgograd. Une jeune habitante a répondu à mon appel. Elle s’est chargée de la logistique pendant notre préparation. C’était évident de la rencontrer afin de la remercier.
Alek et Maya sont venus nous chercher pour nous emmener diner dans un vrai restaurant russe, où nous avons dégusté des Pilminis ! Petits raviolis farcis de viande, cuits dans un bouillon. Nous nous sommes régalés pour la deuxième fois de la soirée. Maya travaille dans une agence de voyages et rêve de destination lointaine. Alec travaille chez HILTI. Le couple âgé de 23 et 26 ans nous donnera beaucoup d’explications sur la vie ici. Les conversations bien que ralenties par les barrières de la langue sont très nourries. Nous avons chacun nos outils pour se comprendre si les mots viennent à manquer (imagier, translator et mobiles). L’ultime aide de cette charmante poupée sera de charger Alek de contacter Victor de la boutique de pneus pour demander si nous pouvions passer les récupérer dès demain, jour de fermeture hebdomadaire. Davaï ! Et voici encore du temps de gagner sur notre planning.
C’est un plaisir réciproque d’échanger. Maya nous avait demandé de lui ramener une petite bouteille d’huile d’olive. Ils vont nous offrir de l’huile de graine de moutarde. Nous finirons la soirée en gravissant la colline de la victoire ensemble. Les adieux seront chargés en émotion et en remerciements. Bien sûr que si un jour ils passaient par Paris nous ne ferions une joie d’aller les cueillir et de leur faire connaître un petit bout de notre France.
Merci encore Maya Je t’avais promis la traduction alors la voici en Russe !