J17 - Changement de décor
Nous sommes maintenant au bord des frontières sud du kazakhstan. Entre le kyrghys et le kazakh se dresse un véritable mur rocheux culminant à 6995 mètres. C'est le début de la chaîne himalayenne. Notre mont blanc fait figure du pauvre devant ce géant naissant. les
La route aujourd'hui à été agréable avec quelques zones de travaux déviés dans les contres pistes aménagées.montagnes surgissent du sol direct ! il n'y a pas de zones de moyenne montagne c'est vraiment impressionnant.
Nos rencontres de la journée le 1er plein a été très encadré. il me faut ajouter quelques précisions sur les Us et Coutumes locales dans les stations. Tout d'abord personne ne se sert seul et dans tous les cas on vous demande de payer avant. Difficile de faire un vrai plein dans ces conditions. il faut annoncer le montant que nous voulons remplir. Déjà nous leur indiquons plutôt un nombre de litres mais ça ils n'ont pas l'habitude. Et puis l'essence se paye cash ! Alors notre astuce est de leur laisser un gros billet (la valeur de 20 €) sur le comptoir couvrant largement le volume puis ensuite nous revenons récupérer la monnaie. il y a donc une grosse quantité de billets dans les caisses et pour leur sécurité chaque station est doté d'un vigile. Mais attention un vrai de vrai ! avec un holster à la ceinture et cet après midi les gardiens avaient carrément des fusils. Comme quoi la grivèlerie et le braquage doit être très courant dans ce pays. Dans les grosses stations je suis systématiquement accompagnée à la caisse par l'un d'eux pendant que philippe s'occupe de faire remplir les réservoirs. On les sent très prévenants avec nous. ils veillent vraiment à notre sécurité.
Nous sommes en mode zen, mais parfois devant le stress de certains face à nous concernant notre sécurité ou bien celles des motos, ça donne à réfléchir...
2eme rencontre incongrue le rallye du kazakh. nous nous pausons sur un chemin latéral pour boire une gorgée d'eau et se dégourdir un peu, lorsqu'un 4x4 stoppe sur la grand route. Un homme en descend tenant un fanion à la main ! il vient nous offrir la bannière de leur rallye à travers les montagnes kazakh en guise de bienvenue dans leur pays. Bien sur nous nous avons encore délesté une petite tour eiffel en remerciements.
3eme rencontre : Il y avait longtemps... Le pays régit sous l'ère soviétique garde encore quelques rites de vérification de circulation des personnes. A chaque changement de district se trouve un poste frontière intérieure où il faut stopper sa machine quelques secondes devant des caméras et ensuite repartir tout doucement. Bien sûr ! qui voit t'on sortir d'entre les camions Monsieur le Policeman qui avec son bâton de majorette nous fait signe de nous garer. s'en suit un monologue en kazak...???... il vérifie les papiers de philippe continue a baragouiner des questions auxquelles nous ne pouvons pas répondre. "si tu comprends pas c'est pas grave fait signe avec la tête et alors ton interlocuteur te répétera exactement la même mélodie mais un ton plus haut. histoire de vérifier si tu n'es pas sourd. Bon voila ! n'ayant rien compris à son discours, blasé il nous salue et nous fait signe de filer. Curieux quand même. nous avons croisé encore un grand nombre de contrôles de vitesse. (90 km/h sur route si barrière de sécurité au centre - 70 km sur route et 50 voire 40 en ville) à chaque entrée d'agglomération le comité est là à guetter le contrevenant. c'est colossal les ressources humaines qu'ils mettent à la poursuite de la contravention.
petite ondée à proximité
4eme rencontre : Arrivés à destination, nous n'avons aucune idée des possibilités d'hotels sur place, on tourne en centre ville et très vite une voiture s'arrête à notre niveau. Après explication de nos recherches, un signe de la main et un hochement de tête et notre guide du soir nous emmène devant le 1er hôtel. Quoi il n'y a pas de parking pour planquer les BM ? qu'à cela ne tienne en route pour un deuxième lieu de villégiature avec garage. Un grand merci de la main et il nous quitte aussi sec. ils sont vraiment tous au petit soin pour nous rendre service.
Et que dire sur l'hôtel du jour. Aucun ne parle anglais et le kazakh est une langue très difficile à cerner. une incompréhension avec la réceptionniste nous vaudra de dîner 2 fois ce soir ! une première en dégustant un plat copieux de brochettes et petits légumes grillés et 1 heure plus tard, on sonne à la chambre et nous voila devant 2 bols de pilminis faits maisons on a pas le droit de refuser alors on a resserrer les serviettes autour du cou ! c'est repus que nous allons nous coucher.
demain petite étape en kilomètres pour nous rendre à notre point le plus à l'est de notre parcours. Almaty. Nous y retrouvons un ami qui est parti de Paris 1 semaine avant nous. On vient lui livrer la carte de mongolie routable.