J22 - Astana - ville pharaonique
Samedi 19H30 - la perspective de l'avenue nous montre au loin des building immergés dans un épais nuage de pollution jaunâtre. Le ciel noir menaçant de nous tomber sur la tête, c'est donc persuadés que le nuage jaune devant nous était l'orage qui allait nous rincer ! Pourtant la température ne baisse pas et, à 100 mètres de nous, les drapeaux et les arbres indiquent des bourrasques de vents violents. Il ne pleut pas les gens marchant sur le trottoir se protègent le visage, les véhicules referment leur fenêtre. C'est une fois dans la tempête que nous comprenons : dust'storm est sur nous ! en un instant il nous faut fermer les visières mais la poudre de sable s'est déjà immiscée et les yeux piquent. Les building disparaissent tellement le nuage est épais. les rafales ne sont pas violentes en soit. La température dépasse les 35° et la nuit jaune nous engloutie. C'est un peu flippant comme atmosphère. Le phénomène semble courant vu le comportement quasi habituel des habitants. C'était une bonne idée de prendre les motos pour aller dîner dans le quartier présidentiel ce soir.
Ce matin, selon les indications de nos nouveaux amis hockeyeurs de Atyrau, nous nous sommes rendus chez Vianor pour switcher les pneus. c'est délestés de 33 kg (/2) que nous avons retrouvé nos libellules agiles et sveltes.
une fois posés à l'hotel nous avons préféré nous rendre au centre ville en taxi pour profiter de la moiteur de la cité sans nos blousons. Nous avons traversé le quartier le plus pharaonique de la ville. du symbole d'astana (le nid d'aigle) vers le palais présidentiel ! cette avenue se nomme water-verdure des jets d'eau, des fleurs, des bâtiments à la démesure du pays ! et tous cas clinquant d'or et de marbre : Une pure folie cette citée.
Nous sommes rentrés à pied sous une chaleur étouffante, nous avons croisé un bon nombre de meringues (entendez par là des jeunes filles venant de passer la bague
au doigt à de nouveaux Male-Heureux) et le Mariage ici c'est aussi dans des dimensions.... cortèges de voitures blanches, limousines, caméramen... demain ce n'est pas sans un certain plaisir que nous allons déguerpir de cet endroit trop vaste, trop clinquant, trop "goldy" pour nous. On préfère de loin la poussière de la route à celle des bâtiments en construction.